On profite de cette trêve pour continuer notre tour de table des interviews des membres de Radio Roazhon. Aujourd’hui, c’est au tour de Lucas de saisir le témoin de Thomas, dernier à s’être donné à cet exercice…
Salut Lucas, peux-tu te présenter brièvement ?
Salut ! J’ai 20 ans et je suis étudiant en journalisme sur Paris. Accessoirement, je suis également le créateur du compte @ActuSRFC_ sur Twitter. À l’origine, je me suis lancé là-dedans avec l’idée de mettre un pied dans le monde du journalisme il y a quelques années et je suis très content de tout ce qui se passe autour de ce projet.
Quand as-tu rejoint Radio Roazhon et peux-tu nous dire ton rôle au sein de l’association ?
J’ai rejoint Radio Roazhon en début de saison en tant que chroniqueur afin de participer aux débriefs le dimanche avec l’équipe. C’était une volonté depuis un moment et l’occasion s’est présentée cette année, donc je suis très heureux d’être parmi vous !
Comment es-tu devenu supporter du Stade Rennais ?
Je suis né à Rennes et mes parents habitent encore dans une petite commune aux alentours. La première fois que j’ai été au stade, je devais avoir 4 ans environ. Jusqu’à mes 18 ans et l’éloignement sur Paris j’ai eu la chance d’aller régulièrement au Roazhon Park accompagné de mon petit frère et de mes parents. Donc je dirais que je suis amoureux de ce club depuis un fameux Rennes-Caen, en 2005.
Le meilleur souvenir qui te vient à l’esprit ?
J’ai vécu beaucoup de bons moments avec le club comme la finale gagnée face au PSG, la victoire contre Arsenal et autres… mais ce que je retiens par-dessus tout, c’est ce déplacement à Séville que j’ai fait en famille. L’ambiance qui régnait avant, pendant et après le match était juste formidable. En plus, fruit du hasard, ma mère avait réservé un hôtel pas trop cher et notre chambre donnait pile sur le Benito Villamarín (le stade du Betis). Il s’agissait en fin de compte de l’hôtel dans lequel les joueurs adverses se réunissaient avant chaque match. L’attente était longue avant la rencontre puis est venu ce moment indescriptible dans ce stade magnifique : le but de M’baye Niang à la dernière seconde qui nous qualifie pour la suite de la compétition. Voir tout ce peuple Rouge et Noir exulter après ce dernier but est certainement l’émotion la plus forte que j’ai vécue grâce au football !
Parlons des choses qui fâchent, ton pire souvenir ?
J’ai tendance à oublier les mauvais souvenirs de manière générale mais s’il fallait en citer un aujourd’hui, je pense que c’est la deuxième finale perdue contre Guingamp au Stade de France après un non match total. J’avais fait le déplacement en famille encore et aucun de nous ne comprenait ce qu’il s’était passé sur le terrain ce soir-là…
Ton joueur préféré ?
J’en ai plusieurs en tête avec les Dembele et Camavinga par exemple. Mais celui qui m’a vraiment fait rêver au stade, c’est Hatem Ben Arfa… Je suis un fan absolu de ce joueur. Chaque fois qu’il touchait le ballon c’était magique. Il n’y a rien de plus beau qu’un gaucher qui part en slalom et qui essaye de dribbler toute la défense. Actuellement, j’aime beaucoup ce que fait Gaëtan Laborde mais si on parle d’un point de vue esthétique, j’adore Lovro Majer ! J’ai eu la chance de le voir contre Mura et sincèrement je n’avais pas ressenti ça au Roazhon Park depuis Hatem. Et ce n’est pas son match contre Lyon qui me fera changer d’avis. Quel joueur !
Qu’est-ce qui rythme tes journées ?
J’ai la chance d’avoir des cours qui me permettent la plupart du temps de développer d’autres activités en parallèle. Donc je profite de ce temps libre pour relayer l’actualité du club sur mon compte Twitter. C’est devenu un vrai passe-temps d’être au courant de tout et de pouvoir échanger avec les supporters de ce beau Stade Rennais. Je pense que je passe la moitié de ma journée sur Twitter environ, en période de mercato, je n’en parle même pas. Ça n’arrête jamais ! Sinon je suis quelqu’un de très normal si je puis dire. J’aime sortir voir mes amis, écouter de la musique et jouer à Fifa avec Gaëtan Laborde en pointe de mon 4-4-2 sur Ultimate Team !
D’ailleurs en tant que chroniqueur, y’a-t’ il une émission qui t’a particulièrement marqué ?
Je n’en suis qu’au début de ma carrière de chroniqueur donc je n’ai pas beaucoup de référence mais la première était forcément particulière. En plus, j’étais présent en même temps que Thomas que je connais d’en dehors de Radio Roazhon donc c’était vraiment appréciable. Mais globalement, j’ai aimé participer à chaque émission jusqu’ici et je sens que l’on va se régaler encore jusqu’à la fin de la saison. Pour l’instant, sur les trois émissions auxquelles j’ai participé, je reste sur quatre victoires !
Aurais-tu une image marquante à nous évoquer ?
J’en parlais précédemment mais en retombant sur cette image j’ai bien ri. Je me souviens que je croisais les joueurs du Bétis tous les jours dans leur hôtel avant le match et qu’à chaque fois, je parlais avec Joaquin en lui disant qu’il allait perdre. Ça le faisait rire, je le trouvais légèrement trop confiant et bizarrement il ne m’a pas reparlé le lendemain du match… La grande classe ce joueur par contre !
Et ça sera ma dernière question Lucas, aurais-tu une anecdote à nous raconter avec ton compte Twitter : @ActuSRFC_ ?
J’en ai plusieurs, que ce soit en public ou dans mes messages privés. Je me souviens d’un jour où j’avais reçu une info concernant un potentiel départ de Clément Grenier à l’été 2020. J’étais jeune et un peu pressé de sortir des infos (grosse erreur). On m’avait informé qu’il ne faisait pas partie des plans de Julien Stéphan et que ses agents lui cherchaient une porte de sortie. J’ai donc posté sans beaucoup de tact l’information sur Twitter et le principal intéressé a démenti dans les minutes qui ont suivi. J’ai eu le droit à un torrent d’insultes alors que Clément lui-même savait que je disais vrai. Au final, il m’a « ridiculisé » en public sans accepter que l’on s’explique en privé. Mais le long terme a donné raison à mon info puisqu’en effet il n’a pas pris part à la préparation, ou très peu, et sa relation avec l’ancien coach était compliquée.
Maintenant, je suis plus sage on va dire par rapport à tout ça et j’aime la relation que j’ai avec mes abonnés. J’ai la chance d’avoir une communauté vraiment bienveillante et je prends du plaisir à échanger quotidiennement avec certains sur ce réseau.
Lucas, je te remercie d’avoir pu donner de ton temps libre. Bonne continuation, Kenavo !
Florian