Demain soir, le stade Rennais jouera un match déterminant pour la fin de sa saison. Demi-finaliste de la coupe de France le club Brétilien est donc toujours en lice pour décrocher un trophée qui se fait attendre depuis 1971.
A l’aube de Lyon-Rennes, voici les 5 raisons de croire à une nouvelle finale au stade de France pour les Rouge et Noir.
1. Rennes a passé un nouveau cap !
Force est de constater que le club est beaucoup mieux structuré et armé depuis quelques mois. Et pour cause, l’ambition du club n’est plus la même.
La 5ème place inattendue de la saison dernière et le parcours autant surprenant que sensationnel en Europa League sont les preuves d’un « renouveau » constaté par le monde du football.
Le club installé en ligue 1 depuis 1994 est l’une des équipes les plus régulières en championnat. Cependant, cette régularité était accompagné d’une attitude proche du dilletantisme assumée par l’actionnaire principal du club François Pinault.
Depuis l’arrivée d’Olivier Letang, le stade Rennais a connu une révolution qui s’est accompagnée de performances remarquée et d’une véritable identité de jeu.
Que ce soit avec Sabri Lamouchi ou avec Julien Stephan, Rennes à su réaliser les performances nécessaires dans les moments clés d’une saison.
Demain soir est incontestablement l’un de ses moments, et désormais « la culture de la lose » n’existe plus.
On pourra dire que ce n’était qu’Astana, que le groupe était plutôt faible.. Mais le Stade Rennais aura eu le mérite de passer un cap cette saison #SRFCFKA
— Kévin Gaignoux (@kggnx) 13 décembre 2018
2. Un match pour croire à l’Europe
Nombreux sont ceux qui ont encore des étoiles dans les yeux après le parcours Rennais en coupe d’Europe. L’ambition du club (assumée) de retrouver la compétition le plus rapidement possible passe donc par un bon classement en championnat ou bien une victoire en coupe nationale.
Objectivement, la contre performance Rennaise vendredi dernier à domicile contre Lyon complique encore un peu plus l’accession à la 5ème place et donc aux tours préliminaires de l’Europa League. Même si le club compte un match en retard à disputer à Nimes, il est distancé de 5 points par Saint-Etienne (l’actuel 5ème) et devancé par Montpellier, Reims et Nice qui a réalisé une bonne opération en gagnant face à Dijon hier.
A moins d’un nouvel exploit Rennais, la participation du club la saison prochaine en coupe d’Europe passe par une victoire en coupe nationale. Éliminé avec des regrets à Monaco en quart de finale de coupe de la ligue, le stade Rennais a raté une occasion inespérée d’aller décrocher un trophée plus de 40 ans après le dernier …
C’est déjà une finale pour le stade Rennais, et pour certains de nos joueurs c’est presque un match à domicile !
Vu d’Espagne, le Stade Rennais FC est considéré comme la révélation de l’Europa League 2018/19.
Voici une vidéo de @ClubsDelMundo
STADE RENNAIS – Club Revelación en la Europa League 2018/19 – Clubes del … https://t.co/k82Ab2I9Cf
— Shabani ROUGEmémoire ⭐⭐ (@mattcharp) 9 mars 2019
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3. Des anciens Lyonnais revanchards
Quel est le point commun entre Zeffane, Ben Arfa et Grenier ? Ces trois joueurs essentiels au stade Rennais ces dernières semaines ont tout simplement été formés dans le Rhône et connaissent plutôt bien l’Olympique Lyonnais.
Pour ces joueurs, l’aventure Lyonnaise n’a pas très bien fini. Clément Grenier a été placardisé plusieurs mois par Bruno Génésio au profit de Rachid Guezzal notamment. Dans un premier temps parti à la Roma, c’est à Guimgamp qu’il va relancer sa carrière.
Hatem Ben Arfa est parti à l’Olympique de Marseille en 2008 avec le statut d’un joueur aussi talentueux que désespérant. Lors du match aller, il s’était même permis d’aller chambrer le public Lyonnais après son but sensationnel. Capable de faire basculer un match avec son talent, Hatem sera l’un des éléments essentiels de ce match.
Pour Mehdi Zeffane, son passage Lyonnais à un gout d’inachevé : 12 petits matchs en ligue 1. Lui aussi a marqué au Groupama Stadium avec le stade Rennais, c’était en 2015-2016 pour une victoire 2 buts à 1 lors de cette rencontre.
Les joueurs adorent marquer contre leurs anciens clubs, et ça tombe bien : on a besoin de joueurs à 200% pour décrocher un billet pour le stade de France.
Hatem Ben Arfa en zone mixte n’a pas souhaité s’exprimer, avant de lâcher dans un sourire qu’il parlerait « mardi, après la victoire en demi-finale à Lyon » #SRFC #SRFCOL
— Nicolas Mangeard (@NicolasMangeard) 29 mars 2019
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4. Rennes réussi bien à Lyon
Lorsque le stade Rennais se déplace en terre Lyonnaise, il se mue en bête noire. Cette reconversion à débutée un soir de février 2006 ou la bande à John Utaka était aller gifler l’OL à Gerland par un cinglant 4-1.
Depuis ce soir là, les Rennais jouent souvent décomplexés dans un stade ou ils réalisent même souvent la surprise d’y gagner.
Sur les 10 dernières confrontations le stade Rennais n’y a perdu que 3 fois. Mieux encore, 3 des 4 dernières confrontations au Parc Ol se sont soldées par des victoires Rennaises : 2-0 en décembre dernier, 2-0 en février 2018 et 2-1 en août 2015.
Lyon rencontre des difficultés actuellement avec son élimination en Ligue des Champions face au FC Barcelone. De plus, l’imbroglio autour de la potentielle prolongation de Bruno Génésio est un facteur émotionnel à ne pas négliger pour nos adversaires demain soir, ce qui peut permettre à nos Rennais de remporter un 3ème match consécutif à Lyon ! (Parce que jamais deux sans trois).
Je ne sais pas pourquoi, mais John Utaka. Quand j’étais petit, je pensais que Rennes était la bête noire de Lyon, et forcément j’étais pas serein quand le Nigérian avait le ballon. https://t.co/irSCTV15ec
— Hugo (@HugoGirard_) 6 mars 2019
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5. Le stade de France, un pèlerinage régulier
3 finales sur la dernière décennie pour le stade Rennais et forcément l’envie d’y retourner une 4ème fois en mai prochain est forte.
Le stade Rennais c’est cassé les dents deux fois en finale de coupe de France face au voisin Guimgampais en 2009 et en 2014.
Si les Rouge et Noir se qualifient demain soir, ils se seront qualifiés pour leurs 3 finales de coupe de France à 5 ans d’intervalle.
Coïncidence ou superstition, toujours est-il que Rennes-Lyon aurait du être la finale de l’édition de 2012 si les Rennais n’avaient pas échoués lamentablement à Quevilly lors de la demi-finale de la compétition.
Avec des si, on mettrait Paris en bouteille et Rennes en Europa League et pour ça on signe tout de suite !
Marvin.